ACCUEIL 2006
Un grand bravo à toute l'équipe des "Enfants de Tchernobyl" pour cet accueil 2006. Votre disponibilité et votre efficacité à tous est exemplaire. Merci et encore bravo.
Un grand bravo à toute l'équipe des "Enfants de Tchernobyl" pour cet accueil 2006. Votre disponibilité et votre efficacité à tous est exemplaire. Merci et encore bravo.
Voici quelques extraits des articles de Lucien :
L'Alsace du 30 mai 2006
"Qu'est ce qui est le plus iréél dans une ville fantôme ? Le silence pesant ou cette étrange impression d'être entré dans un autre monde ? "
"Un des moments forts du voyage des Enfants de Tchnernobyl à été la visite de Polisske. Une cité qui n'a été évacuée qu'en 1997... Mais tous ne sont pas partis. Au milieu de la végétation qui envahit les habitations, non loin de l'église orthodoxe construite en 1987, Ludmila Lukyanenko, 65 ans, explique qu'elle et son mari ainsi que la vieille babouchka (grand-mère) de 85 ans, ont refusé d'abandonner leur maison." ....
L' Alsace du 28 mai 2006
Tchernobyl ce n'est pas l'apocalypse. Ce petit bout de terre au fin fond de l'Ukraine, inconnu du monde jusqu'au 26 avril 1986, ce n'est pas le laboratoire du diable. Non, pour Irina Cherbatiouk, 64 ans, "c'est une petite ville radieuse, fleurie, si agréable à vivre avec son sable blanc et les touristes venus de Moscou et de St Petersbourg". C'est le souvenir qu'à gardé de sa ville natale cette directrice d'école primaire à Kiev dans le quartier du Podol.... Et c'est plus fort qu'elle : quand elle évoque ce Tchernobyl là, où elle se rend chaque 9 mai, fête de la Victoire, dans un cortège de bus, pour la visiste du cimetière, Irina Cherbatiouk à les larmes qui lui montent aux yeux.
Nous voici tout près de la zone interdite de Tchernobyl, à Vovchkov, dans la région de Polisske, qui compte une soixantaine de villages de 8000 habitants, contre 35000 auparavant. Voici avec son regard doux et une énergie ferme, Neila Roudenko, 52 ans. La directrice de Perce-Neige, un internat de 48 enfants, respire la vie et le détermination....Les maladies d'après Tchernobyl, Neila Roudenko les évoque avec ses mots :" Ici, les adultes n'ont pas vraiment une thyroïde correcte. Il y a les problèmes d'anémie. A l'internat un tiers des enfants est malade. Et il y a ce que les gens disent dans les villages, que la radioactivité va dans les os. En grandissant, les enfants oublieront peut-être un jour le souvenir de la catastrophe mais leur mauvaise santé sera toujours là pour leur rappeler ce grand malheur."
L' Alsace du 30 mai 2006
La pectine
Premier volet : les mesures que les Enfants de Tchnernobyl viennent de faire réaliser sur 430 enfants et leurs enseignants dans 4 villages du nord de l'Ukraine, Marianovka, Ragovka, Lugoviki et Vovchkov. Les résultats du Centre de médecine radioactive de Kiev, capitale de l'Ukraine, indiquent des valeurs moyennes de contamination élevées : 73 becquerels par kilo, avec des pics à 500 et 1000 pour certains.
L'association a ensuite fait bénéficier ces enfants d'une cure de pectine de trois semaines, avant de les réexaminer. "Nous avons mesuré une chute de la charge corporelle de près de 30 %" expliquent les responsables du Centre de médecine radioactive, le Pr Oleg Perevoznikov et son adjointe Valentina Vasilienko, qui se disent "très surpris".
Merci à Jean Michel et Agnès, à Céline et Christian pour leurs photos.
27 mai 2006
Je viens d'ajouter quelques photos que Gérard et Léonie m'ont envoyé.